
Le 3 décembre, encore sur la route, 16h-18h.
Chacun dans sa bulle, emporté par le fleuve de ses pensées… ***
Pour ces gens, la forêt est une chose immonde. Pas de forêt, pas de regrets, ils chantonnent. 'Hay que tumbar monte', il faut désherber, ils le répètent aussi. Tant mieux, devront-ils penser, si toute la Terre devient un pâturage sans fin... Et après? Les sources souillées par les excréments du bétail, les berges effondrées par la déforestation... Ça ne leur dit rien? Si les choses sont pareilles à Villa Granate, comment pourrais-je encore y trouver le fleuve fantôme ?

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